Les yeux fermés
Je souhaite épargner cette personne,
De plaider, pour lui demander pardon,
Pleurer sur son épaule, un enfant, pas plus,
Mon horreur et mon chagrin, c’était absolue.
Je ne peux pas échapper à cette peine,
La même tu as senti à chaque haleine,
Ils t’ont emmené pendant que je regardais,
Ma conscience, brisés et enterrés, tardait.
Puis les mots ne pouvaient pas passer,
Mon cœur dans ma gorge, prêt à briser,
Tes yeux étaient si tristes pour un si petit,
Accablés par le résultat de notre apathie.
Ses yeux étaient lourds avec ses larmes salées,
Mais leur chute, par ses paupières, était voilée,
Mais nous étions là, nous regardions, silencieux,
Dans le visage de ton sort, violent et vicieux.
Un enfant de la religion, innocent et pur,
Forcé de prendre ces coups contre le cœur,
Enfants marchaient, les mères criaient dans la nuit,
« Comme Eve, par un serpent, vous êtes séduits ! »
Je l’ai senti lors, le ramper juste là,
Sa voix parasitaire en moi et au-delà,
Un murmure sournois dans mon oreille,
Picorant les faibles comme une corneille.
Un objet de haine, une raison pour le destin,
La corde à leur cou, encore nous sommes hautains,
Ils ne sont pas la raison de la vie que nous vivons,
Ou de la haine et le désespoir que nous ressentons.
Je n’oublierai pas le cri qu’elle a donné,
La femme dont la vie a été abandonnée,
Je n’avais pas réalisé jusqu’aujourd’hui,
Comme Eve, par un serpent, nous sommes séduits !
On the subject of the German occupation of France during the second world war.
Translation
I want to save this person,
To plead, to ask his forgiveness,
To cry on his shoulder, a child, no more,
My horror and shame, it is absolute.
I can’t escape this pain,
The same you feel with every breath,
They took you while I watched,
My conscience, broken and buried, was late.
Then the words couldn’t pass,
My heart in my throat, ready to break,
Your eyes were so sad for one so small,
Overwhelmed by the result of our apathy.
Their eyes were heavy with salty tears,
But their fall from their eyes was veiled,
But we were there, we watched, silent,
In the face of your fate, violent and vicious.
A child of religion, innocent and pure,
Forced to take this blows against the heart,
Children walked, mothers cried in the night,
“Like Eve, by a snake, you are seduced.”
I felt it then, the slither just there,
His parasitic voice in me and beyond,
A sinister murmur in my ear,
Pecking at the weak like a crow.
AN object of hate, a reason for destiny,
The cord around their neck, yet we are proud,
They are not the reason for the life we live,
Or the hate the despair we feel.
I will not forget the cry that she gave,
The woman who life had abandoned,
I hadn’t realised until today,
Like Eve, by a snake, we are seduced.